MARIE ROSE MORO
Glénat
Quand ça va,
quand ça va pas.
Leurs familles expliquées aux enfants (et aux parents)
La famille des Quand ça va, quand ça va pas s’agrandit !
C’est quoi, une famille ? Toutes les familles se ressemblent-elles ? Qui fait partie de la famille ? Quels sont le rôle et la place de chacun au sein de celle-ci ? La famille a-t-elle évolué ? C’est quoi, un « bon » papa ? Et une « bonne » maman ? À quoi ça « sert » un grand frère ? Et une grande sœur ?
Toutes ces questions, et bien d’autres encore, trouvent leur réponse grâce aux explications simples mais jamais simplistes du professeure Moro.
La pensée sauvage Éditions
50 Questions sur les bébés, les enfants, les adolescents
Cet ouvrage cherche à adoucir la tâche des parents et leurs questions incessantes qu’ils pensent parfois singulières mais qui, le plus souvent, rejoignent celles de tous les autres parents dans le monde entier. Les questions sont partout les mêmes, les réponses données parfois diffèrent. Les sujets concernent les bébés ordinaires, étranges mais sublimes et la manière de les attendre, de les nourrir, de les bercer, de se séparer d’eux.
Elles concernent les enfants. On peut se demander s’ils sont devenus sacrés, s’ils comprennent ce qu’est la mort, pourquoi ils n’aiment pas déménager ou encore s’ils jouent partout de la même manière et pourquoi ils nous mentent parfois… Les adolescents et leurs parents nous questionnent aussi : mais qu’entend-on par adolescent ? Cette fameuse crise d’adolescence est-elle universelle ? Et tant d’autres questions : nos adolescents sont-ils tous LGBT ? Pourquoi aiment-ils les piercings et les tatouages ?
Les questions portent aussi sur comment devenir de bons parents tout simplement, comment être mère ou père ? On se demandera si les mères sont sacrées, si l’on peut avoir plusieurs mères et comment être père ici et ailleurs. On se demandera comment être de bons parents-adoptants et on se posera la question bien difficile des réactions face à la mort d’un enfant… Ce livre aidera les parents et les professionnels d’où qu’ils soient à trouver leurs propres manières de faire avec les enfants, de faire famille, voire nouvelles familles, et de participer à la réinvention du monde, au quotidien.
Odile Jacob
Pour le bien-être et la santé des jeunes
Marie Rose Moro, Jean-Louis Brison
L’adolescence, jusqu’au début de l’âge adulte, est une période de grande fragilité psychique (dépression, alcoolisation, troubles du sommeil, de l’alimentation…), alors même que s’y décident bien des choix et des orientations qui structureront toute une vie.
Contre ce malaise des jeunes dans notre pays, l’école a un rôle crucial à jouer.
S’inspirant de réussites locales et de politiques imaginatives à l’étranger (Australie, Finlande…), Marie Rose Moro et Jean-Louis Brison nous proposent dans ce livre des mesures concrètes pour fonder une nouvelle alliance éducative et thérapeutique et bâtir une école soucieuse aussi bien des apprentissages que de l’épanouissement individuel des élèves.
Les deux sont d’ailleurs indissociables : être heureux au collège, au lycée ou à l’université et être capable d’apprendre sont les expressions d’un même goût de vivre !
Marie Rose Moro est chef de service de la Maison de Solenn, maison des adolescents de l’hôpital Cochin (AP-HP). Professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université Paris-Descartes, elle a publié Aimer ses enfants ici et ailleurs et Nos enfants demain.
Jean-Louis Brison est inspecteur d’académie honoraire.
Bayard
Grandir c’est croire
Marie Rose Moro et Julia Kristeva
Marie Rose Moro et Julia Kristeva proposent, en coécrivant ce livre, une réflexion sur un sujet encore peu pensé : le besoin de croire.
Les deux auteures affirment que La question du besoin de croire éclaire et nourrit la crise sociale que nous traversons aujourd’hui. Resté en suspens depuis 1968, ce phénomène social profond a été ranimé par le retour des religions. L’islam, pour différentes raisons, a réveillé cette question qui sommeillait.
Aujourd’hui, il nous faut comprendre la radicalisation, l’interpréter, pour établir un dialogue avec les jeunes qui « choisissent » cette option, et leur montrer qu’il existe d’autres chemins pour exprimer ou sublimer ce besoin de croire.
Si « liberté, égalité, fraternité » ne sont que des mots, s’ils ne sont pas soutenus par un récit, par des personnes qui les incarnent, par des expériences, qui amènent à trouver une place dans la société, alors ces mots sont morts et il reste un état de mal-être. C’est pourquoi nous pouvons dire que la crise sociale que nous vivons aujourd’hui est la manifestation même du besoin de croire. Les auteurs militent donc pour un accompagnement social, éthique, de la jeunesse, indispensable pour éviter l’extrémisme.
Odile Jacob
Aimer ses enfants ici et ailleurs. Histoires transculturelles
En multipliant les points de vue, en croisant les regards, qu’apprend-on sur le métier de parent, la façon de le concevoir, la manière de l’exercer ? Qu’est-ce qui change d’un pays à l’autre ? Qu’est-ce qui ne varie pas d’une culture à l’autre ? Et cet amour dont on se targue partout suffit-il ?
Bref, de quoi les enfants, tous les enfants, ont-ils vraiment besoin pour bien grandir ?
Plus que tout, elle aime regarder les enfants jouer. A l’hôpital, où elle reçoit des familles migrantes venues du Maghreb, d’Afrique noire ou d’Asie du Sud-Est. En Indonésie, au Guatemala, en Afghanistan, pays sinistrés par des catastrophes naturelles ou guerrières où elle se rend régulièrement dans le cadre de Médecins sans frontières. Chez elle, à l’école, au hasard de la vie quotidienne, Marie Rose Moro observe les jeux des enfants. « Des objets énigmatiques qui disent autant de l’être que du groupe, de la filiation que des affiliations, du génie individuel que de la transmission du même » : autant dire de tout ce qui passionne cette psychiatre atypique, chef du service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui mène depuis quinze ans, au carrefour de l’ethnologie et de la psychanalyse, un travail thérapeutique unique en France. Forte de cette expérience singulière, Marie Rose Moro pose un constat : on dit aimer les enfants partout, et partout on les expose à des violences, à des abandons, à des douleurs physiques ou morales.
Bayard
La parole est aux enfants
Aujourd’hui encore, la question : « qu’est-ce que cela fait aux enfants d’être pris comme objets sexuels » n’est pas totalement prise au sérieux. Nous n’avons pas fait notre révolution à ce sujet, parce que faire reconnaître qu’un enfant a été victime est encore un parcours du combattant. 1 agression sur 10 seulement est reconnue. On se réfère à des données explicatives contextuelles, sociologiques… alors qu’il s’agit d’un facteur absolu : un enfant abusé est un enfant détruit. La professeure de pédopsychiatrie Marie Rose Moro décrypte à la lumière de son expérience les effets dévastateurs de cette violence absolue, corporelle et psychique. Son livre est un cri pour plaider la cause des enfants victimes d’abus sexuels. Il s’adresse à tous les adultes, parents, éducateurs, citoyens. L’auteure montre que l’enfant ne pourra se reconstruire qu’avec la parole, et c’est toute la complexité du sujet : pour qu’un enfant ou un ado parle, il faut qu’il sache que sa parole sera entendue, reconnue…