LE DANGER D’UNE SEULE HISTOIRE
Que ce soit pour les parents migrants comme pour leurs enfants,
il nous faut éviter comme le dit la romancière Chimanda Ngozi Adichie le danger d’une seule histoire, d’une seule version de l’histoire commune, celle de la parentalité, celle de grandir dans un pays qui n’est pas celui de ses parents et d’aimer aussi cet autre monde qui devient le sien. S’il y a une seule version de l’histoire alors elle devient l’Histoire et s’impose à tous même à ceux qui l’ont vécu autrement, d’un autre point de vue, avec le risque que cette Histoire devienne un stéréotype ou le nourrisse et abrase l’autre, sa singularité et sa créativité.
En permettant, en favorisant, dans nos consultations comme dans la société, qu’émergent plusieurs versions d’une même histoire alors, comme le dit encore la romancière qui a grandi au Nigeria, on regagne un petit bout de paradis pour tous…